Le 16 décembre, La Nouvelle Orléans était à l’honneur. Entre les leaks de « We Are Young Money » et du déjanté « Rebirth », Lil Wayne et sa clique étaient aux premières loges. Cependant, le « dopeboy with a guitar » s’est fait voler la vedette par un compatriote, l’obscur Jay Electronica, qui a dévoilé le troisième épisode de sa série « Exhibit ». Magique.
A l’heure de la course à la célébrité, Jay-E est un type étrangement discret. Le producteur / rappeur / compagnon d’Erykah Badu protège même ses tweets. Bizarre pour un des artistes les plus côtés de la décennie. Celui qui a retourné les esprits sur « Queens Get The Money » de Nas cultive le mystère. Sa musique est à l’image de sa personnalité : abstraite, ambitieuse et insaisissable. Tout ce qui est rare et cher, donc peu de morceaux filtrent : les internautes s’arrachent ses apparitions sur les forums underground. Or, après les fabuleux Exhibit A et Exhibit B (feat. Mos Def), l’héritier de J-Dilla continue de nous émerveiller conjointement avec le surdoué Just Blaze, voici Exhibit C.
« They call me Jay Electronica
Fuck that
Call me Jay ElecHannukah
Jay ElecYarmulke
Jay ElecRamadaan Muhammad Asalaamica Rasoul Allah Supana Watallah through your monitor. »
L’album risque d’être extraordinaire.