Docteur, je suis un publiphile. Lorsqu’elle est réussie, une publicité peut faire complètement changer d’avis sur une marque. J’admire la beauté d’un message qui s’appuie sur le pathos : l’affectif reste le meilleur moyen de persuader une audience.
Cette technique fonctionne encore mieux lorsqu’elle s’applique à des parfums, les produits qui nous amènent typiquement vers le fantasme, le rêve.
Lorsqu’une maison prestigieuse comme Chanel fait alors appel à Martin Scorsese -inutile de présenter cette légende vivante du cinéma – pour présenter le parfum « Bleu de Chanel », le terme « publicité » devient trop péjoratif pour qualifier ce court-métrage. C’est de l’art, tout simplement.
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