La suite des aventures de la dream team SurlMag, toujours sur le terrain pour vous faire vivre cette édition de Rock en Seine. Programme du jour : interview déjantée de Naive New Beaters, petite discussion improvisée avec K’naan et crise d’épilepsie devant le live de Massive Attack. Récit d’une journée (presque) ordinaire.
7 heures 30. Le réveil sonne une première fois, il faut boucler l’article qui sera publié sur le blog officiel de Rock en Seine. ZzzzZzZzZ.
8 heures. Le réveil sonne une deuxième fois. Pu***** il faut l’envoyer dans 30 minutes.
9 heures. Email et fichier .doc envoyé. Dodo.
13 heures. Un New York Crispy et un double Cheese en guise de petit dej’ au McDo de la Défense, le souvenir du sandwich à 8 euros d’hier est encore douloureux.
14 heures. Arrivée à l’espace Média du site, on évite de s’endormir sur les transats à disposition. On apprend que notre interview avec les Naive New Beaters est calée à 17 heures 30, il est temps de finaliser les questions. Sinon, le temps est au beau fixe.
14 heures 30. K’Naan n’arrive que sur la scène principale dans une heure, on a le temps de faire une visite plus approfondie du secteur. Retour au préfabriqué Converse, on tape une partie de ping-pong avec des raquettes un peu étranges. Ardoise contre poêle à frire, je remporte le tie break 3-1. L’occasion de recevoir une petite médaille. Victory !
14 heures 42. On tâte aussi quelques instruments de musique à disposition. Je suis quand même meilleur sur un clavier d’ordi que sur un clavier de piano. VDM.
14 heures 50. Alpagués par une hôtesse Nivea plutôt sympathique, nous n’avons guère le choix que de passer quelques minutes dans leur stand. L’occasion de prendre une photo bizarre, de recevoir des échantillons de gel (on a dû en recevoir une quinzaine en 2 jours d’ailleurs), mais surtout de retrouver un membre des YMCA. C’était précisé dans sa fiche de poste ??
15 heures 10. Détour par l’expo en plein air « Rock’Art », déjà visible l’an passé. 46 graphistes et dessinateurs français ont créé à l’occasion une affiche originale pour chaque artiste prévu cette année. Celle présentant les Stereophonics est particulièrement réussie.
15 heures 30. C’est l’heure de K’Naan. Une grosse surprise, puisque le scepticisme régnait avant son passage. Son répertoire allait-il coller à l’ambiance ? Réponse positive, une excellente prestation qui se termine sur un vibrant « Wavin flag » repris par le public.
16 heures 20. Pas notre choix par défaut, mais Plan B squatte la scène de la cascade. Costume noir plus cravate, faut croire qu’il a envie de transpirer. Sympatoche. Nous sommes cependant détournés vers la « Green room » Heineken, encore à cause des hôtesses. Fichu statut de blogueur…
17 heures. Stereophonics prend d’assaut la scène principale. Pas trop le temps de rester, interview oblige.
17 heures 30. Début d’une interview pas comme les autres avec les Naive New Beaters, qui aiment bien mes sneakers. Bon début.
18 heures. Fin de l’interview, on a gratté quelques minutes supplémentaires. La grande question : comment va-t-on réussir à retranscrire sur papier cette demi-heure de folie ? On sait pas encore, mais on vous prévient dès qu’on trouve la solution. Restez connectés, ça arrivera dans la semaine ;)
18 heures 05. K’Naan traîne dans l’espace média. Hop ! Une petite discussion, une photo souvenir et le tour est joué.
19 heures. Conférence de presse avec Jean-Paul Huchon ou kebab ? Dilemne…
20 heures 10. Début de la prestation des NNBS. Comme promis, on se trouve près de la scène. Ils sont vraiment bon, le public est venu en masse. Beaucoup de jeunes filles qui cherchent un moyen de finir en backstage après leur performance… David, chanteur du groupe, lance un hommage émouvant à Charles Haddon. Le chanteur de « Où est le swimming pool » est décédé il y a quelques jours, alors que le groupe devait être présent ce soir.
21 heures. Retour à l’espace Média où un cocktail est organisé par SFR. Les hôtesses sont encore dans le coup. On chope des flûtes de champagne puis on se presse pour LCD Soundsystem.
22 heures 20. La pièce montée du week-end. Massive Attack en live, dans la nuit parisienne, devant plusieurs dizaines de milliers de personnes. Un show fabuleux, envoûtant. Un son hyper propre et travaillé, des jeux de lumière incroyables, un écran géant diffusant des messages sérieusement anti-capitalistes. Des véritables génies ou des gourous, au choix. Ce groupe est un peu à la musique ce que la Matrice est à la réalité…
Minuit. On investit le Tram à l’arrache pour se rentrer chez nous. Des couleurs plein la tête et des ampoules aux pieds.
