The Streets – Computers & Blues

mercredi 25 août 2010, par Antoine Laurent.
En se réveillant le matin, on a parfois de belles surprises. Qui aurait cru qu’en ouvrant ma boîte aux lettres, j’y trouverai le nouvel album de The Streets ! Le genre d’événement qu’on attend tous les deux ans. Selon Sir Mike Skinner, ce dernier sera – malheureusement pour ses fans – sa dernière aventure avec le groupe.
Après une discographie riche de quatre albums de hauts niveaux (un Original Pirate Material et un A Grand Don’t Comme For Free plus qu’excellents, mais un Everything is Borrowed plus faiblard), le dernier né du Lily Allen masculin s’intitule Computers & Blues. Un dernier tour de piste pour un artiste de génie ?

Que vaut la suite d’Everything is Borrowed ?
On avait déjà pu avoir un aperçu ces derniers mois sur l’état de forme de The Streets, avec quelques titres lâchés via Tweeter ou sur le site de Mike Skinner (ici, ou ) dont on pouvait apprécier les quelques featurings de qualité (Muse, Professor Green…).
Un album que le natif de Birmingham perçoit lui-même finalement comme sombre et futuriste. A première écoute on retrouve une sonorité proche des deux premiers albums (Skills on The Toast, Long Working Day, I Love My Phone), ce qui ravira sans aucun doute les inconditionnels des premières heures du groupe avec les fameux beats de speed garage et de dub step qu’on lui connait. Les arrangements sont toujours aussi précis, savant mélange electro/hip-hop qu’il allie avec classe au flow épuré qui nous a tous charmé un jour ou l’autre.
On notera aussi une libre inspiration de ce que peuvent faire ses compatriotes anglais Just Jack ou Calvin Harris, notamment dans Where My Heart Has Been, ou dans Trust Me. Ce dernier son semble d’ailleurs être le titre phare de cet album, très funk ! Last but not least, les morceaux The Robots Are Taking Over et Outside Inside confirment la thématique futuriste et urbaine de l’album, avec des beats ingénieux et originaux.
Au final, même s’il semble être un poil en dessous des albums précédents, Computers & Blues reste du bon The Streets. Rien de transcendant au premier abord, mais un album qui se bonifie au fur et à mesure des nouvelles écoutes. On assiste quand même en définitive à une belle sortie pour le gosse de West Heat qui, soyez-en sûr, reviendra avec des nouveaux projets… Patience !

By Sguini da Cacahuètes.

Article recommandés

Be Ready : l’album « Bandana » de Freddie Gibbs et Madlib sera l’album de l’année
On dit souvent que les ventes ne reflètent pas la qualité générale d’un album. Ou d’un artiste. En ce qui concerne Cocaine Pinãta, première collaboration long format entre le rappeur…
Paula Abu, ce que Londres a de mieux en réserve.
My name is Paula Abu and I’m a 20 year old self-taught photographer born in Nigeria and raised in South London. I grew up loving everything to do with films…

les plus populaires