SURLMag y était. Jay-Z revenait en France dans le cadre de sa tournée européenne du Blueprint 3. L’occasion pour Hov’ de mater tranquille la finale de Roland Garros, puis d’enflammer les foules à Bercy histoire de montrer qui est le vrai patron. Autant le dire tout de suite, c’était de la bombe.
Le mari de Beyonce ne fait jamais les choses comme personne. Logique alors de s’embrouiller avec les mecs de la Sexion d’Assaut, qui devaient officier durant la première partie. N’ayant pas même eu le droit de régler les balances, les frenchies se sont senti wati-baisés et ont refusé de monter sur scène. No problems. Goldfingers se ramenait au dernier moment pour offrir un set de 40 minutes classique mais efficace. Suffisant pour remuer un Bercy au complet.
Concernant la prestation du chef, elle était irréprochable. Une partition sans faute. Accompagné de son fidèle Memphis Bleek ainsi que de plusieurs musiciens, Hova a balancé un terrible medley de ses plus gros sons. Une entrée en matière avec Run This Town, un plat de résistance avec les gros morceaux qui ont fait son succès (Big Pimpin’, You Don’t Know, Can I Live, Empire State of Mind, etc…), puis un finish classique avec le combo Young Forever / Encore (version Linkin Park).
Les moments à retenir ? L’ambiance énorme sur le couplet de Swagga Like Us enchaîné avec Jockin Jay-Z, le public en fusion sur Hard Knock Life, le combo terrible 99 Problems / Public Service Announcement / Dirt off your Shoulders, ou encore les briquets allumés pour Young Forever. Sans oublier les quelques a capella complètement dingues avec des accélérations que seul Jay peut placer.
Naturellement, il est toujours délicat de ressortir des passages clés pour un spectacle aussi ficelé et réussi. Un show magistral, on n’en attendait pas moins. Malgré l’absence de guests notables, as usual…