Plus l’influence de SURLMag grandit, plus nous sommes désireux de vous faire découvrir des choses nouvelles, plus nous sommes désireux d’apporter à notre travail des touches originales qui sauront peut-être – on l’espère – vous combler. Aujourd’hui, SURLMag a décidé de s’associer avec le blog américain Metrojolt – dont les rédacteurs viennent tout droit de San Francisco – pour vous apporter une touche de culture nord-américaine de manière hebdomadaire, un quelque chose que vous ne trouverez nulle part ailleurs. Traduit depuis l’anglais pour vous, chers lecteurs.
Jonny Valiant est le véritable nom derrière l’alias Rittz. Son apparence – peau plus pâle que pâle, long cheveux frisés, ventre à bière – traduit de son approche toute particulière du rap. Sous la tutelle du désormais poids lourd du rap sudiste Yelawolf, le natif de la Georgie a rapidement réussi à s’élever au dessus des nombreux anonymes qui se perdent dans le rap game. Sa première grosse sortie nous est arrivée sous la forme d’une mixtape, sobrement intitulée White Jesus. Son oeuvre se repose sur de lourds beats et sur des refrains entrainants, sur des vers à double syllabes bien étroits, et sur des rimes qui nous font kiffer le personnage ou le plaindre selon les instants. Sur des tracks comme « Nowhere to Run » ou encore « Sleep at Night », Rittz se concentre sur la lutte quotidienne de son working class lifestyle en tant que chef de grill dans une « kitchen/with a bunch of Mexicans/and I swear these motherfuckers talk about me in Spanish. » Mais il transite rapidement sur les point d’orgues de son existence sur « High Five », dans lequel il raconte ses dîners dans des restaurants quatre étoiles, sur comment il arrive à faire mettre à poil ses partenaires d’un soir (re : Sextacy), et sur les retours qu’il reçoit concernant sa carrière de rappeur. L’équilibre entre les tracks lourdes et celles plus légères se fait sans problème, et aucun des thèmes ne semblent prendre le pas sur l’autre. La totalité de la mixtape dresse le portrait complexe mais réaliste des luttes et des succès de Rittz. Et même si tout le monde ne peut comprendre le message (je sais qu’il n’enseigne pas les accents Sudistes dans les écoles de grammaire françaises), vous apprécierez surement sa musique pour d’autres éléments. Si jamais vous cherchez plus d’infos sur ce genre de musique et sur d’autres, n’hésitez pas à checker notre Metrojolt.com.
Rittz – White Jesus
Rittz – High Five
Rittz – Sleep At Night ft. Yelawolf / No Friend ft. Shawty Fatt