Nous avons tellement été occupé après cette victoire aux Golden Blog Awards que nous en avions (presque) oublié les nouveaux épisodes de la mini série New York Minute. Mea Culpa.
« En une New York Minute, il se peut que tout change / En une New York Minute, les choses peuvent devenir très étranges » – The Eagles.
Telle est la citation qui résume parfaitement le web-documentaire « New York Minute » diffusé sur Arte et dont le premier épisode est sorti hier. A NYC tout devient possible, le temps passe plus vite et en quelques secondes un destin peut basculer du tout au rien (et vice-versa). Arte raconte New York comme on ne l’avait jamais vu en une mini-série de huit films qui parcourent les cinq boroughs au côté de personnages remarquables et plein de sincérité. Des rappeurs du Queens aux graffeurs d’Uptown, le projet dans sa globalité est déjà considéré comme un guide du Hip Hop.
Ecrit et réalisé par Mathieu Rochet et Nicolas Venancio, créateurs du magazine Gasface, produit par arte.tv et Tetra New Media avec ARTE Radio.com, New York Minute est une nouvelle forme d’expérience en ligne, entre cinéma-vérité et culture collective.
Épisode 5 :
L’Amérique a découvert les kids du Libéria sur CNN,
un ours en peluche dans une main, un AK 47 dans l’autre.
15 ans plus tard, cette génération maudite se ballade sous ses fenêtres,
et l’île de Staten Island compte la plus grande concentration d’ex-enfants soldats du pays.
Pas de héros dans cette histoire, rien que des survivants.
Épisode 6:
« Fast Life » (expression US) : réussir en brûlant les étapes… quitte à se cramer les ailes.
Personne n’illustre la Fast Life comme le crew Ruff Ryders du Bronx : ses rappeurs pauvres-puis-millionnaires-puis-interdits-bancaires, l’attitude « no limit » de sa horde de bikers, et son « street smart » qu’on aiguise pour se faire du fric légal ou pas, comme Mysonne.
Une seule règle du jeu : vit vite et meurt dans une autre New York minute.
