La culture urbaine, c’est la rue qui la compose. Les tendances, ce ne sont pas les stars qui les lancent, c’est vous. Histoire de se tenir au courant de ce qui se passe au cœur des villes, voici les Random Interviews. Le concept ? L’équipe SurlMag va arpenter le bitume pour venir à votre rencontre et vous poser quelques questions. Découvrir les dernières nouveautés, les artistes à suivre et les marques à surveiller directement depuis le terrain, c’est aussi ça l’esprit SURL.
Pour cette Random Interview, on retrouve Justine dans les rues de Rennes …
SurlMag : Salut, présente-toi en quelques mots.
Justine : Coucou SurlMag ! Moi c’est Justine, je fais des études d’arts plastiques à Rennes. C’est une chouette ville, je m’y plais beaucoup, les gens ici sont accessibles, créatifs, une bonne ville pour les rencontres ! Je fais des battles de patisserie avec les voisins de mon immeuble. Dans mon travail je touche à tout, je ne reste pas bloquée sur un médium, j’expérimente en fonction de mes idées : en ce moment je travaille avec le numérique, je prépare une exposition virtuelle. Les souvenirs m’émeuvent, j’aime confronter le passé au monde contemporain dans mes réalisations plastiques.
Ton album du moment ?
C’est difficile d’en citer qu’un, je dirais Las Venus Resort Palace Hotel de Cibelle pour son exotisme, What will we be de Devendra Banhart pour trop de raisons et Abstract Symposium de Degiheugi, un mec plein de talent.
« Prohibition » de Brigitte Fontaine ! Elle est folle et j’adore ça.
La dernière série que t‘as aimé ?
Je suis assez fan de Misfits, j’attends avec impatience les nouveaux épisodes qui arrivent fin octobre !
Ta marque de vêtements du moment ?
Sessùn, du joli rétro, même si ça reste cher.
T’as un artiste à nous conseiller ?
J’adore ce que fait Pipilotti Rist avec ses installations vidéos colorées, sensuelles et immersives. D’ailleurs la musique de ses installations est à écouter aussi, c’est poétique, je vous conseille ses albums : Pepperminta et Soundtracks
Un endroit pour chiller à Rennes ?
Le parc du Vieux St Étienne, où on peut boire une pinte en jouant au palet tels de vrais bretons !