[wide][/wide]
Lundi soir était organisé la première édition du Bubble Event à l’Officiel (Lyon, 9ème). Quatre étudiants de l’IDRAC étaient à l’initiative de la soirée, avec pour but de promouvoir de jeunes groupes lyonnais. La soirée était divisée en deux parties : un show de trois groupes + d’un DJ set. L’idée était bonne, mais les habitués de la boîte en avaient visiblement décidé autrement.
A 23h, le show devait démarrer avec Adedola B, mais faute de monde (logique avec un videur qui fait barrage en disant « c’est pas ouvert » à 23h30…) les managers du label lyonnais Musique Banlieue ont préféré repousser sa montée sur scène. Ah oui la scène ! Deux mètre de large et 70 centimètres de long, pas de quoi faire les aventuriers. Bref. Adedola est arrivé à minuit pour ambiancer l’Officiel avec des covers, en français, des sons de Kanye West, Tyga, Chris Brown ou encore Drake.
Après 15-20 minutes de show, place à la L2 Connection, un jeune collectif de neuf rappeurs. Des sons personnels, aux sonorités bien moins « clubbing » que leur prédécesseur. Est-ce leur rap qui a effrayé le public ? Après seulement trois ou quatre chansons le groupe s’est fait stopper net pour cause de l’arrivée des « habitués qui préfèrent danser sur leurs sons plutôt que de voir un show ». Un public qui déjà ne brillait pas part son respect et qui n’avait visiblement pas dû lire le programme de la soirée.
C’est à 4h30 que l’ambiance a décollé avec la suite du show (le temps que les « habitués » trémoussent leur booty sur du Michel Telo remixé). G-Zik, troisième et dernier artiste, a repris le flambeau du rap. Mais avec ses orientation club il n’a pas eu de mal à se faire accepter par le public de l’Officiel. Je vous passe les battles de booty shake jusqu’à 7h du matin. Bilan des courses : ce soir là, le clubbing a piétiné le rap et le concept de la Bubble a perdu des couleurs. Mais l’idée est là et on attend les prochaine avec impatience !
– Camille Mathoulin.