Le « sneaker art », culte de la basket à l’extrême

mercredi 25 mars 2015, par Vincent Tonnerre.

La sneaker. Comment cet objet "commun", à l'origine, a pu devenir si important, si capital pour tant de gens à travers le monde ? Pourquoi une telle fascination ? Conçue pour être un accessoire de sport, la basket s'est imposée au fil des années comme un indispensable de la mode. Elle quitte les playground pour les trottoirs avant de s'inviter, de nos jours, en soirée. Tantôt associée à des tenues chics, tantôt à ton everyday look, c'est un caméléon qui s'adapte à qui la porte. Simple paire de chaussures pour les uns, objets de collection et reliques pour les autres, celle-ci connaît depuis peu une nouvelle évolution dans son utilisation propre.

Différents artistes cherchent à les faire évoluer, à se les approprier en détournant leur utilisation première, leur signification, leur finalité propre. Des gars un poil tordus qui, finalement, ont donné une toute autre dimension au culte de la sneaker. Soudainement, nos baskets bien aimées ont désormais un tout nouveau visage. Simple expression de leurs élans artistiques pour les uns, gagne-pain pour les autres, l'utilisation de la sneaker dans l'art n'a, semble-t-il, pas fini de surprendre. Le pouvoir de la basket, en 2015, semble ne pas avoir de limites.

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Un an plus tard, c’est le collectif Vinti Andrews, né du duo d’artiste londonien Vinti Tan et Paul Andrews, qui va innover en créant des sculptures de bull terrier anglais faîtes entièrement de modèle de Nike. Les premiers « chiens sneakers » débarquent. La première réalisation utilise une base de Nike Air Max 90 aux divers coloris et devient la Air Max 90 Dogs. Un an plus tard naît le Pitbull Nike Air Max, déclinée sur plusieurs modèles et coloris de la Nike Air Max. Toujours en 2009, le duo s’attaque à la prestigieuse Air Jordan V.

Commençant à faire parler d’eux, la marque japonaise BEAMS les appellent en 2011 pour créer une capsule composée de six modèles faits de Air Force 180, de Air Max et de Dunk Low. Le succès est tel qu’en 2013, c’est Nike elle-même qui, pour fêter les 10 ans de sa branche Air Max lors du All Star Weekend Sneakers, va à la rencontre des deux artistes pour créer une nouvelle oeuvre artistique. La Nike Area 72 Pitbull, composée de Lebron 10, Kobe 8 et Barkley Posite Max voit le jour. Mark Parker, le boss de la marque au swoosh, en aurait même gardé un exemplaire. Par ailleurs, si l’un de vous, ami des bêtes, voulait vous dégoter une de ces pièces, sachez qu’il vous faudra au minimum débourser 4300€. Izi.

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