On ne va pas y aller par quatre chemins. « The Carter Documentary » est LE film biographique de référence au sujet de la légende vivante – n’ayons pas peur des mots – qu’est Lil Wayne. Son impact sur le paysage musical, sa vision du monde unique, ses rapports avec le hip-hop, sans oublier ses écarts auto-destructeurs. Rien n’est oublié. Un bijou qui montre a tel point Weezy est un artiste en décalage, au point d’en être parfois flippant.
Le réalisateur Adam Bala Lough (avec la participation de Quincy Jones III) a cerné le personnage avec une force surprenante, ce qui a d’ailleurs pas plu du tout au héros du film : Lil Wayne s’était opposé en personne à la sortie du film au cinéma après l’avoir vu au célèbre festival de Sundance, alors qu’il avait préalablement donné son accord. L’engouement est tel que le long-métrage est déjà considéré comme l’un des cinq meilleurs documentaires orienté hip-hop de tous les temps… Et Dieu sait qu’il y en a eu. Au delà des goûts musicaux, Lil Wayne est entré au panthéon des individus qui fascinent par leurs actes, aussi critiquables ou louables soient-ils. Une sorte de Gainsbourg façon rappeur US du nouveau millénaire.
Sorti outre-Atlantique depuis le 17 novembre, aucune date n’est prévue pour la France, espérons que l’édition DVD sera rapidement disponible… A moins de choper un lien Megaupload, au hasard. Ah oui, Rebirth est programmé pour le 12 décembre, le même jour que le nouvel opus d’Eminem.
Sinon, voici les dix premières minutes en exclusivité, et une dédicace du génie Adam Tensta.