Si comme moi, vous vous intéressez un tant soit peu au marketing, vous connaissez l’histoire de Lacoste sur le bout des doigts. Un cas d’école en stratégie de marque, notamment à travers son repositionnement « haut de gamme chic et preppy » après une traversée du désert. Résultat, en 2011, Lacoste est adoré dans le monde entier et collectionne les succès aussi vite que Messi enfile les buts.
Avec sa gamme L!ve, le crocodile chasse sur un nouveau territoire : les jeunes streetwear branchés. A la manière des Sixpack, les pièces se distinguent par leur motifs très graphiques et décalés, limite fluokids. Un parti pris créatif culotté qui ne plaira pas forcément à tous les puristes, même si cet esprit un peu rétro et urbain-chic a accouché de quelques vêtements sympas et funky.
Surtout, cette gamme marche du tonnerre. On compte déjà plus de 100 000 fans sur la page Facebook. La vraie raison de cette réussite, au-delà des vêtements, réside dans la stratégie de lancement opérée. Présence renforcée sur les réseaux sociaux, collaboration avec les blogueurs, site internet intégrant un film interactif, etc… Sans oublier un choix de boutiques distribuant la gamme sélectif, mais aussi des soirées privées dans plusieurs pays, dont un live de Uffie dans notre cher Citadium parisien. D’ailleurs, la campagne de publicité a été shootée par le célèbre photographe Mark Hunter au Social Club de Miami. Bref, si Lacoste cherchait à (re) devenir la nouvelle référence de la « génération digitale », elle ne s’y serait pas prise autrement.
Enfin, pour en revenir à Citadium, sachez qu’une collection capsule Lacoste L!ve x Honet est actuellement en vente. L’artiste français a signé pour l’occasion des designs vraiment originaux.