Découvrez votre rendez-vous bimensuel sur SURL : la chronique« Entre Deux », guidée par la plume de la pétillante Agy. La culture urbaine se diffuse à travers tout type d’art, y compris l’écriture. Cela aurait été triste de ne pas lui accorder une place sur ce blog… Cette semaine, Agy se prend au jeu, enfin au « je ».
Le mensonge bluff est certainement ce qui illustre le plus parfaitement la capacité d’adaptation de l’être humain. Quand ce dernier facteur entre en jeu, on ne sait plus quoi ou qui croire. Savoir cerner la personne en face de soi, ne montrer que ce qu’on a envie de montrer et fabriquer le reste avec une mise en scène bien ficelé qui, bien que chimérique, vous maintiendra en lice puisque seul vous le saurez et vous pourrez en jouer. Pour moi, ce sont des virtuoses du « Je ».
Vous ne vous êtes jamais dit que si on vous mentait c’était simplement parce que la vérité ne vous regardait pas ? Je sais, c’est une belle et naïve façon d’analyser tout ces affronts que l’on a pu vous faire subir tout au long de votre vie, n’est-ce pas ? Et croyez moi, vous n’êtes pas au bout de vos peines. A partir de là, tout est une question de jeu d’esprit.
Je n’ai jamais cru à cette théorie qui suppute que les gens changent… Cette dernière, à mon humble avis, ne sert qu’à excuser nos actes manqués, nos ratés ou encore le mal qu’on a pu faire. Chercher la rédemption dans un coup de Poker fait partie des règles du jeu… Qui pourrait le reprocher à autrui ? C’est certes audacieux mais rarement probant. Cacher son jeu et savoir anticiper le prochain coup est la clé stratégique. Ne vous en faites pas, vous verrez ce n’est au final qu’un jeu d’enfant.
Jouer à ce jeu de société géant où nous sommes capables de tout perdre d’un instant à l’autre, nos amours, nos amis, notre argent ou notre dignité, est littéralement magnétique… Un jeu de « je » qui est à double tranchant, mais qui vaut largement la peine de jouer… Seulement si on a le courage d’abattre ses cartes avec tactique et finesse.
Agy – http://www.doepicshit.fr