Les portes de l’Enfer. Ce samedi 29 août, Tory Lanez n’était pas venu à Paris pour faire semblant. Dans une salle comble aux allures de fournaises, le Canadien a transformé un simple concert de rap en un moment hors du temps. Une déflagration dont nous avons réussi à saisir les meilleurs instants.
On savait Tory Lanez doué. On a écrit des tas de lignes sur le bonhomme, on s’est même demandé pourquoi il n’était toujours pas la superstar qu’il mérite d’être – comment ne pas faire partie des très grands quand on sait tout (très bien) faire ? Ce qui fait la force de Tory Lanez, c’est une polyvalence musicale poussée à l’extrême. Se sentant limité par la classification des styles, il a inventé le sien, qu’il nomme le swavey. Non content d’avoir une douce voix propice au néo-RnB feutré et ténébreux, il est aussi un rappeur qui en a dans le ventre. Et il n’hésite jamais à le démontrer.
Quand Casabey l’a fait venir à Paris, à la Maroquinerie ce samedi 29 août, on savait qu’on allait assister à quelque chose de spécial. Mais jamais, oh non jamais nous n’aurions imaginé un séisme d’une telle envergure. Les images parlent d’elles-même.