Après « L$D », c’est à « Jukebox Joints » qu’A$AP Rocky a réservé un traitement vidéo. Comme avec le clip précédent, le rappeur est à la co-réalisation. Autre point commun, une vidéo qui ressemble à un voyage express dans le cerveau d’un Flacko en plein trip sous acide. Ce qui n’empêche pas la cohérence que la réalisation donne à ce morceau qui nous balade dans New York.
Pour « Jukebox Joints », le leader du A$AP Mob a fait appel aux talents de Shomi Patwary (membre du collectif Illusive Media) avec qui il a travaillé dans le passé, notamment pour « Multiply ». Le clip, qui utilise des éléments visuels en echo à la prestation d’A$AP Rocky dans le Tonight Show de Jimmy Fallon, s’inscrit dans une esthétique que le rappeur construit pour son album At.Long.Last.A$AP..
Le résultat: une sorte de conte chronologique qui semble évoquer la fin du rêve americain d’après guerre en commençant dans un traditionnel diner des années 50, et qui nous conduit vers les temps qu’A$AP Rocky cherche à dominer, en passant par le barber shop qui fait partie de l’imagerie d’une culture noire americaine malmenée.
Difficile de ne pas remarquer l’absence de Kanye West de ce clip, pourtant en featuring sur cette piste de l’album. Twitter aura vite fait de nous trouver une raison pour ça.
Mais la vraie nouvelle avec la video pour « Jukebox Joints », c’est qu’en se positionnant à la co-direction de ses clips et après une campagne promo menée de main de maître, Pretty Flacko démontre qu’il a une vision artistique pour l’album At.Long.Last.A$AP. qui dépasse le simple cadre de son rap.