« Peace, love, unity & having fun »… with little boys ? Depuis quelques semaines, Afrika Bambaataa, leader révéré de la fameuse Zulu Nation, est sous le feu des projecteurs pour des allégations de pédophilie, provenant de trois hommes avançant avoir été victimes de tels actes par Bambaataa.
Si de telles accusations ne sortent pas totalement de nulle part (le sujet est régulièrement évoqué depuis les années 70), elles semblent cette fois-ci être prises plus au sérieux, car la Zulu Nation a émis il y a quelques jours un communiqué indiquant qu’elle était désormais « sous la nouvelle direction des leaders Zulu américains régionaux et du monde entier ». Une façon évidente d’évoquer Afrika Bambaataa sans le nommer, alors qu’il semble désormais clair que celui-ci ne sera bientôt plus à la tête du mouvement.
Cette annonce fait suite à des déclarations d’un ancien garde du corps de Bambaataa, Shamsideen Shariyf Ali Bey. Celui-ci avait déclaré que l’affaire concernait des « centaines » de garçons, avant de préciser que les pratiques du leader Zulu en la matière étaient connues de son entourage, et que ce dernier gardait soigneusement le secret. Bey précise également : «Je peux dire que je rentrais parfois et je me disais ‘Putain, qu’est-ce qui se passe ?’» On ne saurait mieux dire.