Quand un album se place à la 8ème place du classement itunes même pas 24h après sa sortie, il mérite qu’on y porte attention. Quand cet album en question est le dernier né d’Astronautalis, le plus dandy des rappeurs, il mérite son article sur SURL !
This is our science, le quatrième album de l’artiste est aussi sûrement le plus recherché. Il aura fallu sept ans à Astronautalis aka Andy Bothwell pour l’écrire. Sept années de travail, de voyages, de rencontres avec son public. Sept années qui ont inspiré les dix titres chantés sur l’album (on se passera de commenter la piste 11 « one for the money » qui dure seulement dix secondes). « The river, the woods » premier titre, sonne comme le morceau oublié de « Pomegranate » l’album précédent d’Andy, le refrain agressif s’équilibre parfaitement avec des couplets plus calmes. Il est pour moi, avec « Dimitri Mendeleev » et « Thomas Jefferson » (en featuring avec Sims, rappeur du collectif Doomtree), le seul morceau que l’on peut classer dans la catégorie « rap » de l’album. LP éclectique, on trouve aussi des morceaux assez noirs, comme « Secrets on our lips » ou encore « Measure the globe » une douce balade poignante.
Avec ses premières secondes qui m’ont fait penser à un morceau de Metronomy, « Midday Moon » endosse le rôle du titre électro, suivie de près par le titre éponyme, « This is our science » a mi-chemin entre hip-hop et rift éléctro. Sur « Contrails« , Astronautalis invite Tegan Quin ( du groupe Tegan & Sara, dont l’autre moitié n’est autre que Sara Q, entendu sur « Why even try » de Theophilus London). Quant à « Lift the curse » , le dernier morceau nostalgique nous fait regretter que l’album soit deja fini.