Pour cette seconde chronique, après une première présentation, Agy s’intéresse aujourd’hui à la notion de « combat », qui résonne inévitablement en chacun d’entre nous…
L’homme ne prend son entière dimension ne vit que dans la notion de combat. Des combats que certains affrontent courageusement mais que beaucoup fuient par lâcheté.
Lâcheté qui n’est aucunement excusable mais la peur, elle, est légitime quand on sait qu’en finalité peut importe le nombre de combats que l’on a à mener, la rudesse de ces derniers… Le seul combat qui en vaut véritablement la peine, et le plus important, est celui que l’on a à mener contre soi-même.
Et ce même si cela peut devenir un affrontement sans merci.
Merci à la Vie elle-même de nous mettre dans cette situation.
Celle au cours de laquelle tout peut basculer et c’est à un moment très précis… Cette nanoseconde, à la frontière du chaos émotionnel, que l’on se découvre tel que nous sommes… Sans artifices.
Faisant fi de ces sombres pantins que nous sommes au quotidien. Dépouillés de la somme de tous nos maux. Aucuns ne sauraient décrire cette sensation de plénitude frénétique.
Aucun combat n’est vain. Il y en a toujours un derrière nous, que l’on appelle plus communément le « Passé » et toujours un qui nous attend, le «Futur ».
Attendez…A vrai dire ce n’est pas le combat lui-même qui importe, encore moins la défaite ou la victoire… Mais les séquelles qui peuvent nous laisser boiteux jusqu’à la fin de nos vies. Des vies qui ne seront que misères si nous avons le malheur de ne pas trouver de béquilles.
Béquilles qui seront dorénavant notre substitut à un équilibre qui s’est rompu et que l’on ne retrouvera plus. La souffrance de ses maux fera place à la complicité des mots. Le prochain combat ne pourra se dérouler en solitaire. Vous aurez besoin d’autrui inévitablement. De manière aussi vitale que l’air que vous respirez.
Dieu Merci, tous les combats ne sont pas dévastateurs. Certains nous permettent de découvrir nos anges gardiens…Jusqu’au prochain combat.