Quand on décide d’aller un soir sur Paris en milieu de semaine, c’est rarement pour aller déguster de la bière du Nord pas de Calais, des frites fricadelles et d’autres mets tout aussi étranges – il y avait également du champagne SVP – en compagnie des membres de Skip The Use. Et bah, c’était pourtant le cas mercredi dernier!
18h30 : Départ de Cergy avec Gaëtan, mon acolyte du jour. Dernières mises au point sur le groupe (il faut se mettre à jour concernant leurs actualités) ainsi que préparation et réglages de l’appareil photo (tout un métier mine de rien).
19h40 : Arrivée au studio Terrain D’entente, je me dirige vers l’accueil, me présente et demande où se trouve la salle où nous devons rejoindre le groupe, réponse sèche: « Il n’y a pas de Skip The Use inscrit pour aujourd’hui. » Après quelques minutes d’incompréhension, j’aperçois Max le batteur du groupe. Je lui fais signe, lui dit bonjour, parle quelques minutes avec et en quelques minutes, nous voilà dans la fameuse salle. C’est bon d’avoir des contacts.
20h00 : Une odeur très familière se fait sentir : les FRITES ! Etant moi-même originaire d’une famille de Ch’ti, je reconnais d’emblée cette « appétissante » odeur d’huile. Au menu, un petit banquet était à notre disposition (des cornets de frite avec des Stickers Skip The Use, trop hype) afin de rendre les discussions avec le groupe et les autres blogueurs plus familières et débridées.
La soirée commence réellement quelques minutes plus tard avec les premières écoutes du nouvel album, Can be Late. Dans ce nouvel opus, on peut trouver des titres inédits comme Cup of Coffee, Mirror ou encore Ghost, ainsi que des anciens tubes remixés tels qu’Antislavery, Bastard Song ou encore Give me your live.
Quelques minutes avant de rentrer en scène pour un petit show privé, je me décide à aller voir le groupe pour leur offrir un cadeau des plus extraordinaires (je suis très modeste) : un tableau d’une photo prise par mes soins et retouchée, améliorée par Thomas Bringold, notre cher directeur artistique (c’est bon j’vais l’avoir ma promotion ?)
Matt Bastard : « Whoooo c’est super ça comme cadeau, merci beaucoup ! En plus c’est l’époque où j’avais encore des cheveux, bons souvenirs ! Merci, merci je vais le mettre la bas sur scène, il sera bien ! »
20h40 : Début du mini showcase. L’ambiance était là malgré la trentaine de personnes présentes. On reconnait toujours le pouvoir éléctrique de Matt (le chanteur du groupe) : énergie débordante, petits déhanchés sexy et blagues à 10 francs belges…
« Pourquoi c’est que le chanteur qui doit combler les blancs entre les changements de musiques pendant les concerts ? »
Dans tous les cas, ma conclusion est on ne peut plus simple : le futur album envoi du très lourd ! Ghost sera un tube, j’en mets ma main à couper (bon allez, mon doigt). Les futurs concerts vaudront le coup d’œil et quand à leur prochain clip, jetez-y un coup d’œil car je risque d’être de la partie…
SurlMag remercie l’équipe Polydor, Universal Music et Skip The Use pour leur professionnalisme et leur générosité.