La rubrique #VIEW de SURL vise à mettre en lumière le travail de certains artistes, photographes et autres graffiteurs. Les images parlent d’elles-même et ne nécessitent, le plus souvent, que très peu de mots pour situer le contexte. Aujourd’hui, focus sur le photographe David Maurel et son travail sur les danseurs du 104, à Paris.
David Maurel est un photographe indépendant basé à Paris, originaire d’Aix-en-Provence. À 30 ans, il travaille essentiellement sur le portrait, en voyage ou en studio. « L’essentiel de mon travail repose sur l’humain. » Parfois, on se permet même de l’embêter et il vient prendre quelques clichés splendides de Ty Dolla $ign ou de Nipsey Hussle, pour illustrer nos interviews.
« J’ai débuté la photo grâce à mon père qui me prêtait ses argentiques. Les voyages – Madagascar, Maroc, Bolivie, Sri Lanka – ont été le véritable déclic. L’envie de tout garder en mémoire, de rendre hommage à la beauté des gens et des paysages, à travers des sujets qui ne me sont pas forcément familiers. » Ces travaux, d’une beauté sans nom, sont visibles sur son Format et son Tumblr.
Toujours pertinent avec un appareil, qu’il s’agisse de saisir l’atmosphère d’un camp de réfugiés Yézidis en Turquie ou une scène de la vie de tous les jours, David Maurel s’est récemment intéressé au bboying. « Photographier les danseurs hip-hop du 104, à Paris, a été pour moi très naturel. Je découvrais un monde que je ne connaissais pas à deux kilomètres de chez moi, un réel reflet de la société contemporaine. La découverte d’une culture qui m’est totalement inconnue et du 104, un lieu atypique, inspirant et nécessaire pour le bien-être des jeunes du quartier. »
David Maurel expose sa série « Un Western à Tihanaku » pour le mois de la photo à Paris, rue de Rivoli, à la Galerie du Colombier. En février 2016, il expose également à l’Oxford International Art Fair.