Le lundi 13 mai s’est déroulée la phase finale du Paris Factory Industries Créatives – PFIC pour les intimes. Initié par la chaire Entreprenariat de l’ESCP, ce programme met à l’honneur une cinquantaine de start-ups, qui ont pitché leur projet devant un jury d’une petite vingtaine de personnes, dont SURL faisait partie. Mode, arts, web, … Les idées étaient nombreuses, les entrepreneurs convaincants. Cependant, on ne pouvait pas sélectionner tout le monde, donc on a retenu quelques projets qu’on a décidé de présenter sur le site. Le premier démocratise et réhabilite l’art parisien, chouette.
Il est 14 heures, rue Jean-Jacques Rousseau. Deux groupes se distinguent : Le premier, des touristes amassés devant la vitrine du magasin Louboutin. Pas le bon. Quelques mètres plus loin, d’autres personnes entourées d’un guide, plus intéressées par l’architecture de la galerie Véro-Dodat, l’un des passages couverts que recèle la capitale. « Les passages couverts de Paris, c’est le thème de la balade du jour », m’explique Laure, co-fondatrice de la jeune entreprise Des Mots et des Arts. L’autre co-fondatrice, Morgane, nous rejoindra un peu plus tard. La première est diplômée d’une école de commerce, la seconde en histoire de l’art. Une belle association de compétences et de passion, animée par la volonté de réunir néophytes et amateurs d’art.
« On a créé des Mots et des Arts en octobre 2012, c’est ma sœur, designer graphiste, qui a trouvé le nom ! » annonce Morgane. DMDA, pour les intimes. Des Mots et Des Arts est né de l’envie de donner au plus grand nombre des clefs de lecture de l’histoire de l’art classique, moderne et contemporaine et de faciliter ainsi le lien entre artistes, créations et le public. « Si on peut aider les gens à franchir les portes des galeries, tout simplement. » Mais aussi de les cultiver de manière ludique. « Une dizaine d’intervenants spécialisés animent les visites ». Des guides qui peuvent adopter un ton plus libre que les guides classiques de musées, loin des érudits monotones qui prennent la poussière.
[highlight] »On a couvert une exposition sur l’usage des psychotropes, le travail artistique sous influences. Il y avait plus de jeunes pour cette visite ! ».[/highlight]
Des galeries et expositions sélectionnées en fonction de l’actualité et de leur intérêt. « On essaie au maximum de couvrir les grosses expositions que les gens n’ont pas envie de louper. Par ailleurs, on met un point d’honneur à montrer des lieux inconnus du grand public ». Une preuve de cet éclectisme ? « On a couvert une exposition sur l’usage des psychotropes, le travail artistique sous influences. Il y avait plus de jeunes pour cette visite ! ».
Au-delà des visites classiques, ces événements se déroulent aussi en plein air. Paris recèle de trésors culturels et architecturaux, que ces balades thématiques permettent de redécouvrir. Le public est ainsi majoritairement composé de parisiens curieux de s’aventurer dans leur ville. De Belleville au quartier latin, il y en a pour tous les goûts.
Attention, Des Mots et Des Arts dépasse le simple concept de visites. « On organise des cours d’histoire de l’art en galerie, on fait aussi des conférences à l’espace Pierre Cardin. Enfin, on met en place de apéros arty, des soirées suivies d’un cocktail. ». Des soirées mensuelles sont animées par une performance de food art. On peut mentionner par exemple une battle culinaire Picasso vs Matisse : des recettes cubiques face à des recettes colorées, références au style de chaque artiste.
Comment se tenir au courant des événements DMDA ? « Les gens sont informés à partir du moment où ils sont inscrits à la newsletter. Ils reçoivent le programme une fois par mois, ainsi que des petits rappels des activités hebdomadaires ».
Une jeune initiative vraiment sympa à découvrir en détails sur leur site internet, ou tout simplement en s’inscrivant à leur newsletter. En leur souhaitant d’attirer toujours plus de monde.
Crédits photos : Cédric Urvoy & Vincent Driss (apéro arty)