Quand Rick Rubin, l’un des personnages les plus énigmatiques et influents de l’industrie musicale, prend sous son aile un jeune rookie, on tend forcément l’oreille. Goldlink est l’heureux élu dont le premier album And After That, We Didn’t Talk est prévu pour le 13 novembre chez Soulection. Pour l’occasion, Pitchfork a assisté à une session d’écoute en avant première de l’album entre les deux hommes. Le petit débriefing de circonstance est succinct mais sympathique.
C’est dans le van aménagé en studio de Rick Rubin que le rappeur de Washington a balancé un à un les titres de son album. Faut-il le préciser, Rubin est entre autres le co-fondateur de Def Jam et a travaillé avec tout le monde, de Johnny Cash à Public Enemy en passant par Kanye West, sur lequel il a une influence non négligeable depuis au moins trois ou quatre années. Il précise d’emblée qu’une bonne moitié de Yeezus a due être mixée dans ce van. Pas sûr que ça ait beaucoup aidé Goldlink a relâcher la pression.
Pour la faire courte, Rubin a plutôt apprécié l’album, même s’il ne mâche pas ses morts pour dire que tel titre est lyricalement « à jeter » ou tel autre « ordinaire ». Il affirme en revanche que cet album a « ce feeling à la fois nouveau et intemporel, la meilleure des combinaisons possibles ». On en apprendra pas beaucoup plus sur cet homme mystérieux. L’article reste alors un bon moyen de se plonger dans l’univers de Goldlink, à un mois de la sortie de son album, notamment via la chouette interview qui clôt le débrief. Le rappeur risque de faire bouger pas mal de hanches dans les mois à venir, à en croire l’extrait « Spectrum » produit par son associé Louie Lastic.
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