Gonjasufi, c’est un prof de yoga un peu atypique vivant perdu dans une caravane au milieu du Nevada. Cet étrange personnage, exilé dans la cité des Anges, a sorti quelques EP avec la crème abstract hip-hop de L.A comme Flying Lotus ou Mainframe avant de sortir « A Sufi and a Killer » : galette ultra mystique, à la limite du chamanisme, entre de la soul et du rock psyché mélangeant des rituels sioux, des notes de sitars ou des crépitement de vinyles assez dégueulasses.
Et quand on écoute cet album mi-bordélique mi-surnaturel, on se dit qu’on avait jamais vu quelqu’un sachant aussi bien utiliser et choisir les samples depuis le mythique DJ Shadow. On a l’impression d’avoir pris une dose de LSD tellement l’album de Gonjasufi est barré, et nous fait traverser les mondes.
Et même avec tout un gros sachet de « gonja », on sait pas si ça suffira pour comprendre l’album…