Alors que début 2000, le street art gagné les galeries d’art les plus Hype de New York, Paris, ou Londres, c’est maintenant au tour de l’illustration de faire la belle sur tous les murs, et on ne s’en plaindra pas. Il y a quelques semaines, la galerie Openspace donnait Carte blanche à l’artiste Hélène Bek, au cours d’une exposition réunissant 12 artistes-illustrateurs sélectionnés par ses soins, y compris elle. L’occasion de placer un focus sur son coup de crayon.
Hélène Bek suit un parcours scolaire assez typiques des métiers artistiques : elle décroche une licence en Arts plastiques et un master en Infographie et créations numériques. C’est surtout son expérience professionnel chez Graffiti Magazine qui va influencer son univers visuel. Stagiaire puis rédactrice, en plus de deux ans pour le magazine, elle s’est forgée une culture urbaine, et a découvert des artistes du monde entier. La spontanéité du trait et la typographie du graffiti, a une influence encore visible sur ses illustrations. Maquette, logo, posters…le champ de commande de la graphiste sont larges, mais c’est surtout son travail personnel qui nous intéresse.
Référence à sa vie personnelle, son quotidien, les illustrations de Bek racontent des histoires où chacun est libre d’y voir sa propre interprétation. Ses dessins commencent avec une idée, une expression assez vague qui laisse place au hasard. L’œuvre se dessine alors au fur et à mesure de la spontanéité du trait.
Bek nous offre deux types d’illustrations : d’un côté, des figures éducolorées, minimalistes à base de chats tatoués, et de lettrages. De l’autre des dessins noirs et blancs, où les images issuent de la culture populaire et urbaines sont représentés en abondances, au point de dégouliner les unes sur les autres. En vraie amatrice de sneakers, elle croque des modèles de choix, d’une Jordan VII à uen Asics Gel Lyte III by Ronnie Fieg.
Au-delà de ses oeuvres personnelles, elle collabore avec quelques éditeurs et marques, dont l’excellente maison nantaise de la sape OLOW, lors de l’expo Planchettes. N’hésite pas à suivre son travail sur Facebook et checker son interview ici.