Le hip-hop se porte bien. Enfin, surtout pour la poignée de moguls qui, chaque année, réussissent à nous surprendre en s’en mettant toujours plus dans les poches sans qu’on sache vraiment comment. On n’est pas idiot non plus : on est conscient que ce n’est pas en sortant une flopée de mixtapes et/ou albums qu’on approche le milliard aujourd’hui, non. C’est plutôt en créant une vodka (pour changer), des écouteurs hi-tech, en rachetant une marque de bouteilles d’eau ou en investissant dans une ligne de sous-vêtements cheap. On imagine bien Booba actionnaire chez Volvic, égérie de Pull-In où il aurait placé quelques billets et sur les panneaux publicitaires le long des terrains de foot, où des pubs pour son nouveau rhum arrangé « 92i » aurait remplacé les désormais traditionnels encarts Unküt.
Ne riez pas, c’est ce qui a fait la fortune de Diddy, Dre and co, comme le dévoile à nouveau Forbes. Le premier est plus riche que jamais grâce au réseau de TV Revolt, à son éternelle marque de fringue Sean John, ses bouteilles d’eau alcaline Aquahydrate (acquise avec Mark Wahlberg) et sa tequila DeLeon. Juste derrière, Dre, se la coule douce après la vente de Beats, encore et toujours. La puissance financière de Jay-Z nous rassure quant à elle sur l’avenir de TIDAL ; l’homme a quand même de quoi faire quelques investissements importants sans se saigner. Enfin, l’éternel 50 Cent est passé devant Birdman qui a pris un coup avec le divorce entre Cash Money et Lil Wayne. Oh, et notre cher Fifty espère bien devenir la Mathieu Valbuena des USA avec Frigo, sa belle marque de boxer : « Si c’est bon pour Derek [Jeter], Carmelo [Anthony] et [Strawberry], c’est probablement bon pour nous », peut-on lire sur le site officiel de la marque. Le marketing à l’américaine.
1. Diddy – $735 Million
2. Dr. Dre – $700 Million
3. Jay Z – $550 Million
4. 50 Cent – $155 Million
5. Birdman – $150 Million