Dans une actualité où les beefs ont pris une grande place ces dernières semaines, rien ne pourra égaler celui de Tupac et Notorious Big. C’est lors d’une interview accordé à l’émission A Waste of Time que le Dj Clark Kent a fait une révélation intéressante : Jay-Z avait eu l’intention de clasher violemment Tupac, avant son décès brutal.
Pour comprendre le contexte il faut remonter en 1996 en pleine embrouille Biggie/Pac. Alors que Jigga vient de sortir The Reasonable Doubt, il est une victime collatérale du beef. Celui-ci apprend que Pac s’en prend à lui sur Bomb First (My Second Reply) qui ne sortira qu’après sa mort, il rappe : « I’m a Bad Boy killer / Jay-Z, die, too. »
Shawn Carter décide d’entrer en studio et de répondre, aidé de Dj Clark Kent Kent, qui a déjà produit « Cashmere Thoughts », « Coming of Age » et « Brooklyn Finest » sur son premier album. Sauf que voilà, le titre est prêt mais entre temps 2Pac est assassiné. « Par respect on a décidé de ne pas sortir le morceau. »
Cela n’a pas empêché Jay-Z d’interpréter le son lors d’un concert à l’Apollo Theater dans le quartier d’Harlem. Sa fierté a pris le dessus et devant 2 000 personnes, ce soir-là, il a balancé deux couplets sur le beat de No Digitty. « Le public était fou et lachait des ‘Oh sh*t’. Si Pac avait été encore vivant, ça aurait été le point de non-retour » et d’ajouter « C’est probablement le diss le plus violent que j’ai jamais entendu. »
À l’époque de Windows 95 et d’Aol, personne n’a pu balancer la vidéo sur les Internets et malheureusement la performance n’a pas non plus été captée. Kent confesse ne même pas être en possession d’une copie de l’enregistrement. « Je n’en voulais pas, sinon j’aurai été tenté de le jouer, et ça aurait été sale. » En 2006, Jay-Z s’était déjà exprimer sur ce sujet avec XXL ; un témoignage qui vient confirmer qu’il ne s’agit pas d’une légende urbaine.
Nous ne sommes pas à l’abri que l’enregistrement soit dévoilé un jour. On vous laisse imaginer la tournure des événements qu’un tel morceau aurait pu engendrer. Vous pouvez écouter l’interview intégrale ci dessous.