Si vous traînez sur les bancs de la Fac, ou que vous allez vous y rendre dans un futur plus ou moins proches, vous vous poserez un jour la question suivante un jour ou l’autre : que font vraiment les chercheurs universitaires, quelle est la nature de leurs travaux ?
Si certains, on va pas se mentir, bossent sur des thèses pas très sexy, d’autres s’intéressent à des sujets qui méritent d’atterrir ici. A l’image de Karen Brunel-Lafargue, une chercheuse rattachée au Centre de Recherches Images, Culture et Cognitions de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Ca tombe bien, c’est une fac que je connais personnellement pour y traîner ma potence.
Cette spécialiste en Esthétique, art et culture et en Design graphique vient de publier l’ouvrage L’Art se Rue. En 108 page, ce bouquin s’intéresse de près à 12 figures émergentes de la scène street-art parisienne : Titi from Paris, Rero, Ludo, Ella & Pitr, JanaundJS, Sixo, Thom Thom, YZ et le collectif WAYLA (Sohei, Wouane, Skripte, ATM).
L’Art se Rue retrace le parcours et la bio de ces artistes, en plus d’exposer leurs oeuvres respectives au fil des pages, à la manière d’un mur sur lequel ils auraient été invités à présenter leurs projets. Sans oublier un nécessaire recul théorique de l’auteur, qui apporte au passage un éclairage historique et scientifique sur la pratique contemporaine du street art.
Edité par la maison d’édition indépendante h’Artpon, ce livre disponible depuis mai est distribué dans de nombreuses librairies parisiennes, dont le Palais de Tokyo, Beaubourg, la Lazy Dog Gallery ou encore Artazart. Une bien belle lecture sur la plage, ou dans le métro.