« Tch tch. » À l’occasion de son passage à Lyon à L’Original Festival, Lino s’est installé devant notre caméra. De la retraite à son passage à l’École Normale Supérieure en passant par « Temps Mort 2.0 » avec Booba, la moitié d’Ärsenik a satisfait notre curiosité. Best-of en un peu moins de six minutes d’un entretien à chaud, en sortie de scène, où Monsieur Bors n’a esquivé aucune question.
Passé la quarantaine, l’homme se pose naturellement des questions. Mais quand on en parle à Lino, 41 ans, il semble presque surpris. « L’inspiration n’a pas d’âge », nous dit-il. La retraite, bien qu’il y pense, c’est pas encore pour tout de suite.
Un peu plus d’un an après notre interview d’Ärsenik, le rappeur de Villiers-le-Bel qui défend désormais son album solo Requiem n’a jamais été si lourdement entouré. Sur scène, à Lyon, il est accompagné de Calbo et de T-Killa, ses deux frères. « Le rap devient très individualiste. Si tu regardes bien, il n’y a quasiment plus de groupes de rap. Il y a beaucoup plus de solos que de groupes. Tout le monde est parti en solo, tout le monde fait son truc, tout le monde veut s’en sortir », nous disait-il en avril 2014. Une tendance à laquelle il s’oppose en en faisant, même en solo, toujours une affaire de famille, 17 ans après le titre éponyme d’Ärsenik.
Retraite, Normale Sup’, Booba et cohérence.
Vidéo réalisée par Jonathan Morel