Début août 2013, le groupe niçois Hyphen Hyphen embarque pour la belle province. On les a suivi le temps d’une journée au festival de musique Osheaga.
Pour ceux qui ne connaissent pas Osheaga, c’est un peu le Coachella du Québec. Trois jours, dans un parc à deux arrêts du métro du centre-ville, à écouter ce que le monde musical offre de meilleur. Pour une première en Amérique du Nord, le quatuor français s’est produit auprès de quelques noms comme Macklemore, The Cure, Beach House, Kendrick Lamar ou encore Phoenix, pour n’en citer que quelques-uns.
Vendredi 2 août, ouverture de la huitième édition du festival. Je retrouve Hyphen Hyphen en fin de matinée à la scène des Arbres. Le temps de régler les balances et on embarque sur la golf mobile direction le village des artistes histoire de se détendre avant le show. Autant vous dire qu’à Osheaga, on se fout pas de votre gueule. Le village offre une vue sur le fleuve avec les buildings du Downtown en arrière plan. Une limonade maison et deux parties de UNO plus tard, on va s’échauffer sur le mini-terrain de foot installé en arrière des loges.
13h, Hyphen Hyphen monte sur scène dans à peine plus d’une heure. Retour sur le site du festival. Le groupe se maquille et se change en vitesse, il faut encore faire les derniers réglages techniques.
14h15. C’est l’heure. Après quelques problèmes de sons, le groupe se met en place, accueillit par un public curieux de découvrir ces petits français. Les Québécois sont connus pour être chaleureux, et même pendant un festival en pleine canicule leur réputation reste de mise. A peine le groupe a-t-il joué une seule de ses chanson que le public se confond en applaudissement ; encore deux trois chansons pour qu’il se prenne au jeu et se lâche complètement.
L’énergie communicative du groupe, se répand dans le public, il ne faut même pas attendre la moitié du set pour sentir l’osmose entre le public et les artistes.
Je m’échappe parmi la foule, et j’entends des « ah ouais, ils sont bons ». True. Le show est court, 45 minutes, mais suffisant pour séduire l’audience. C’est maintenant l’heure de prendre un break avant d’aller passer la soirée avec Phoenix et se fondre à leur tour parmi le public québécois, tabernacle.