Nous ne sommes pas lassés des concerts hip hop, non non. On aime juste aller jeter un oeil sur ce qui se trame du côté des autres genres musicaux. Ce samedi 7 septembre, nous avons envoyés deux effrontés correspondants au quatrième volet de l’Inox Park, à Paris. Evénement majeur de la scène électro de la capitale, l’Inox prend de plus en plus d’ampleur chaque année et le fait que l’ensemble des festivités soit concentré sur un seul jour semble être une formule qui plait. Près de treize heures de concerts pour se retourner la tête : retour sur une journée pète-tympans.
Certains diront que la lineup de cette nouvelle édition était moins alléchante que ces précédentes. Mais en fait non : l’Île des Impressionnistes, lieu de rendez-vous des fans d’électro franciliens, était encore électrique le temps d’une journée. Au fur et à mesure des années, la « petite sœur » de l’Inox Electronic Festival de Toulouse s’est imposé comme un événement incontournable, « une petite tuerie » comme nous l’ont décrit quelques participants de cette petite sauterie que nous avons pu croiser. Sur la scène principale – Yellow Stage, les espoirs montants de l’électro se succèdent avec tour à tour Guillaume Gautier, Datamotion et Michael Kaiser. A 14h15, cinq hommes s’élèvent de la scène : le show de Reepublic commence… et enflamme une scène déjà survoltée : fumigènes et lance-flammes artisanaux sont de la partie. S’enchaînent un Dimitri Vegas venu sans son frère, Like Mike, le blege Basto puis le grand manitou et coorganisateur de la journée : Joachim Garraud. A la tombée de la nuit, les deux sœurs jumelles australiennes Nervo font une entrée tonitruante et s’affirment comme étant la grosse tête d’affiche de cette journée. Les Bingo Players – ou plutôt Maarten Hoogstraten, comme venu seul – concluent vers minuit l’Inox Park 4.
Sur les autres scènes, l’ambiance était également au rendez-vous. Chacune d’entre elle représentaient différents mouvements de la musique électronique : la lineup de la Red Stage était composée d’artistes majoritairement issus de la trance progressive avec notamment en clôture un live du DJ israélien Astrix, après des performances de l’autre israélien Ace Ventura, de Captain Hook ou encore de Capital Monkey. La plus petite des scènes, la Green Stage, regroupait quant à elle les adeptes de techno avec Julian Jeweil, Marc Houle ou le red de Liverpool Avrosse. Enfin, Datsik, fidèle à sa réputation de gros live performer – nous l’avions déjà croisé au Cabaret Sauvage (vidéo), à l’occasion d’une grosse Splash party – a mis le feu à la Blue Stage, scène bien évidemment axée la dubstep et drum & bass.
Au total, c’est près de 20 000 festivaliers qui ont conclu cette saison 2013 des scènes de l’été. Si seulement un festoch purement hip hop pouvait ramener autant de peuple l’espace de 24 heures.
Sur place, Pierre Fricou et Quentin Clerc.