Enfin. L’application que tous les mordus de hip-hop doivent avoir dans leur téléphone vient de débarquer : RapKey, un clavier qui permet d’envoyer les lyrics de tes rappeurs préférés à la volée. Depuis l’apparition d’iOS 8, les développeurs ont la possibilité de créer des claviers alternatifs pour iPhone. Vu qu’avant, l’OS mobile était plutôt fermé, ils s’en sont donnés à coeur joie. Parmi tous les claviers (pourris) qui ont atterri sur l’appstore, RapKey est probablement le plus intéressant. Concrètement, l’application va servir à pimper les conversations que vous avez avec vos ami(e)s histoire de les rendre un peu plus marrantes. Imaginez le scénario : votre meuf est au Burger King et vous demande si vous voulez un truc… là vous lui envoyez un petit « all I want’s 100 million dollars and a bad bitch ! » et l’affaire est pliée. On ne mettra pas une pièce sur la pérennité de votre relation mais avouez que c’est plutôt funky de se prendre pour Kanye de temps en temps.
Petit côté pratique de l’application : les lyrics sont classés en fonction de la question que l’on vous pose en face. Et vous pouvez même rajouter des lyrics en passant par le site web. Si, par exemple, on vous demande ce que vous faites, vous avez une myriade de réponses possibles et pourrez balancer à votre interlocuteur des petits « still screamin, fuck the other side ! ». Vous passerez peut-être pour un barjo mais qui s’en soucie, dans le fond ? Pour ceux qui préfère parler avec des emojis, l’application en intègre une bonne trentaine, aux saveurs bien hip-hop avec, pêle-mêle, les emojis « Thot », « OVO », « Bae », ou encore deux grosses chainz en or. Clin d’oeil à tu sais qui. Mieux encore, l’application possède une banque de sons avec blen de gimmicks de rappeurs. Notre préféré pour l’instant, le « G-G-G-G-G- UNIT » de 50 Cent. Still a classic.
Pour télécharger l’application et arrêter d’envoyer des messages « like a basic bitch » ça se passe par ici. L’app, développée par un étudiant soucieux des finances de ses confrères, est gratuite. Pourquoi s’en priver ?