Si tu es rappeur et qu’à 30 ans tu n’es pas décédé de mort violente, c’est que tu as raté ta vie. C’est peut être le message caché d’une récente étude scientifique comparant les causes de décès chez les musiciens et leur espérance de vie, tous styles confondus.
Si l’on en croit cette étude, les bluesmen ou chanteurs de country ont autant de chance de mourir d’un drive-by que DSK a de chance de gagner les présidentielles, et tandis que les rockeurs semblent rencontrer la Grande Faucheuse plutôt par le suicide ou l’overdose, la catégorie « rap / hip-hop » crève tristement les statistiques en culminant à plus de 50 % de mort par homicide.
Des chiffres qui, de façon plus large, représentent une combinaison de facteurs inhérents à la vie de musicien (tels que l’omniprésence de l’alcool et autres substances, les horaires irréguliers, le niveau élevé de stress, ou pour les plus fragiles le renouvellement du statut d’intermittent du spectacle ). Ajoutez à cela les valeurs culturelles de certains genres trop fortement imprégnées chez certains musiciens, et vous obtiendrez un panel non exhaustif de la mortalité dans l’industrie du disque.
Pour info, Lacrim, Booba, et Kaaris, tous les trois trentenaires, devraient logiquement être tirés d’affaire. On est soulagés.