« My name is Skrillex, my name is Skrillex, my name is Skrillex ! » Voilà ce que je retiens de samedi dernier. Mais tout d’abord commençons par le début. L’Inox est un festival d’électro basé à Chatou (78), avec la participation cette année de Steve Aoki, Skrillex, Axwell, Joachim Garraud, Avicii, Tiësto ou encore Beat Torrent. Arrivée au festival, je me suis dit que la journée allait être dure sous cette chaleur de plomb, mais que la lineup proposée allait juste me mettre dans une transe telle que j’en oublierai mon état physique. Ambiance.
Après un passage sur toutes les scènes, je décide de m’arrêter à la Green Room pour regarder ce qu’avaient dans le ventre les jeunes amateurs.
L’heure approche, je m’avance à grands pas sur la scène où vont se dérouler les deux heures de show de Skrillex. Première certitude : la foule est au rendez-vous. Il est l’heure, et le fantasque DJ fait enfin son apparition sous les cris d’une foule en délire. Dès les premières notes, le rythme était posé et la foule hypnotisée. Il enchaîna tous ses plus grands mixs : « Cinema », « My name is Skrillex », « Fucking Die », « Rock’n’Roll » et bien d’autres.
Les deux heures sont passé à vitesse grand V. Avant de partir Skrillex a voulu se frotter au public français en se jetant dans la foule qui l’a misérablement laissé tomber. Le mystère reste entier, comment une foule n’a pas réussi à réceptionner un gars d’1m60 ? Peu importe, le bonhomme en a lui même ri.
Après un tel show, une pause s’imposait, surtout que le géant Steve Aoki devait débarquer. Direction le saut à l’élastique pour regarder les courageux sauter. Quelques gorgées d’eau plus tard, je me sens toute revigorée, prête à repartir. Direction le leader de Dim Mak. Même en backstage les gens ne tenaient pas en place, et le DJ originaire de Santa Barbara (UCSB Gauchos rpz) a juste retourné les nombreuses personnes venues l’acclamer. L’enchainement « Warp » / « Turbulence » a véritablement fait l’effet d’une gauche-droite à la Roy Jones Jr. Mémorable.
Tout aussi déjanté que son prédécesseur, il faisait péter les bouteilles de champagne et de vodka sur le public comme de vulgaires bouteilles de Cristaline. Et le meilleur pour la fin, son classique : il décide alors de grimper sur les colonnes de la scène pour se jeter dans la foule qui lui tenait un bateau gonflable. Conclusion du saut, il a raté le bateau ! Décidément.
A la fin du show une autre pause était de rigueur. Direction le carré VIP pour regarder Joachim Garraud tranquillement. Le reste en image.
SURL remercie l’Inox, les bénévoles et surtout Chloé Magnin pour son travail.