La semaine dernière, nous étions conviés par La Petite pour découvrir le Worldwide Festival. Ca se déroulait du 31 octobre au 4 novembre à Toulouse et même si on connaissait presque personne sur la Line-Up, la SURL curiosity nous a conduit à faire deux des cinq soirées – celles au Connexion Café pour les connaisseurs – proposées par le collectif. Flashback subjectif en quelques lignes.
Mercredi 31 octobre – Soir #1
C’est le grand jour, le Worldwide Festival débarque dans la ville rose et je suis convié à venir retirer mes places directement sur le lieu du crime : au Connexion Café. En attendant la soirée fatidique, le bar revêt un aspect lounge très pratique pour papoter et s’ambiancer. Dans l’après-midi, La Petite avait également prévu le coup en organisant un showcase privé sur une péniche avec Soulist et Vect, ce qui laissait présager une belle semaine en perspective. Bref il est 22h et on débarque au Connexion. L’ambiance est chaude, il y a du monde mais on rentre quand même assez facilement. Première remarque, la scène est assez petite et l’espace attribué au public est dérisoire.Léger passage au bar pour tater le service et c’est parti pour la scène. Fulgeance est justement en train de mixer de l’éléctro assez bizarre. Ca sonne moderne et on se laisse prendre au jeu tant le DJ vit son set. Une bonne découverte qui annonce le main event de la soirée : le show du beatmaker Onra. Très attendu, Arnaud Bernard de son vrai nom – comme une place bien connue à Toulouse – unifie et rassemble la foule dans la « fosse ». C’est parti pour ses Chinoiseries et clairement ça déchire en live malgré quelques transitions un peu brutales. Au fil du live, le musicien coulisse progressivement du rap à l’éléctro douce. Le producteur parisien achève sa prestation de grande qualité et c’est le public tout entier qui se trouve conquis par le phénomène. Après son show, le beatmaker passe de l’autre côté de la scène pour aller papoter et prendre quelques photos. Enorme suprise pour ma part, le sympathique Onra va directement aller se greffer dans mon mp3. Enfin l’animateur radio New-Yorkais Tim Sweeney vient conclure le bal d’une façon presqu’un peu trop calme. Ce n’est pas mauvais du tout, mais impossible de rentrer dans l’ambiance. Manque d’ivresse ou pas, nous décidons d’en rester là pour cette soirée. On retiendra principalement une organisation accueillante et efficace, l’ambiance chaleureuse du bar, le T-shirt du festival et le tout-puissant Onra. Merci La Petite pour cette superbe soirée d’ouverture.
Samedi 3 novembre – Soir #4
Crédit photo : La Petite / Matthieu Haberard / Alexandre Lapostolle
Samedi soir, même heure, même lieu, même combat. Toujours invité par La Petite, j’entre dans le Connexion Café alors que LV est aux platines. Le bar est un peu moins rempli que lors de la première soirée mais en revanche la piste est pleine de monde. Petite pause à l’espace lounge pour boire un coup en attendant le prochain set. Mais avant d’aller prendre place pour écouter dEbruit, on file prendre quelques photos au coin média situé à l’étage pour avoir un meilleur angle. Malheuresement la qualité Apple n’y fait rien et nos photos qui avait l’air si bien sur le téléphone ne sont en fait pas aussi incroyable que ça une fois sur l’ordinateur. Damn. Pas grave, dEbruit enchaine directement en balancant du gros son et on s’empresse de redescendre pour prendre place dans la petite foule. Captivé par cette musique, j’y reste tout le long en attendant le poids lourd de cette soirée. Je parle bien évidemment d’Alexander Barck du collectif Allemand Jazzanova. Le DJ vient clôturer la soirée avec un incroyable set d’environ deux heures et remporte sans problème le Worldwide Festival Award du quatrième soir. Ils sont bons ces Allemands. Il est plus ou moins trois heure du matin et je quitte les lieux avec le sourire. Je ne peux que saluer la performance de La Petite qui a su gérer à la perfection le Worldwide Festival. J’aurais bien aimé participer à toutes les soirées pour croiser Agoria ou encore Gilles Peterson, l’homme à l’origine de ce festival. Personnellement je ne fréquente pas souvent des soirées électro mais il faut reconnaître que celles-ci étaient très réussis d’une part car l’organisation était ultra-solide – le concept des apéros avant les soirées c’est top -, et d’autre part car les artistes se sont pris au jeu tout comme la ville de Toulouse qui a vécu au rythme du festival durant cinq jours.
SURL remercie La Petite pour son invitation.