Le cours du connard serait-il actuellement en hausse à la bourse ? Il semblerait, alors qu’on vous annonçait hier que le dernier album du Wu-Tang avait été acquis par un escroc aux dents longues et aux cheveux mal peignés. Mais que Martin Shkreli se rassure : il n’est pas tout seul dans le carré VIP des milliardaires à la langue bien pendue et au discours repoussant.
Alors que la romancière J.K. Rowling a récemment déclaré que Donald Trump était officiellement plus démoniaque que Voldemort et que les propos de la perruque la plus célèbre d’Amérique lui ont récemment valu d’être désavoué – plus ou moins officieusement – par son propre parti, un homme monte au créneau. Et pas n’importe qui, il faut l’avouer, puisqu’il s’agit de nul autre que Russell Simmons, co-créateur du mythique label Def Jam et apparemment vieux copain de Trump.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que Simmons ne mâche pas ses mots à l’égard du mogul de l’immobilier. Entre autres amabilités, il qualifie Trump « de char d’assaut décidé à détruire le fondement de notre nation, la liberté ». Il va même encore plus loin, assurant « ne pas pouvoir être en désaccord » avec les comparaisons entre Hitler et Trump.
Simmons tente néanmoins de ramener Trump à la raison, lui rappelant à quel point il fut un « merveilleux ami » de 30 ans, et de leur récente visite à Centre de la Culture Islamique de New York au sein duquel « [Trump] avait mis les pieds dans ce lieu de culte et ressenti tout l’amour qui vibrait dans cette mosquée ». Girouette.