Quand il ne joue pas dans des séries B (voire Z) acrobatiques ou ne vend pas ses albums à des milliardaires démoniaques (coucou Martin Shkreli), RZA reste un producteur et performeur sans pareil. Sa dernière idée ? Composer une nouvelle bande originale au film La 36e Chambre de Shaolin, sorti en 1978 et central dans la création de l’identité et la mythologie du groupe le plus infréquentable de Staten Island. Le Wu nomma d’ailleurs son premier album en hommage au film.
Et puisque le RZArector fait les choses bien, il interprétera ce nouveau score – composé d’une quarantaine de beats et de vocals du Wu-Tang – en direct live fin septembre, dans des cinémas d’Austin puis Los Angeles. À propos de l’impact qu’avait eu le film sur lui en grandissant, il explique : « Au-delà du kung-fu, c’était la réalité de la situation qui me frappait. En tant que gamin black grandissant aux Etats-Unis, je ne savais pas que ce genre de situation avait existé autre part. » Et si, en transmettant le film de son enfance, RZA faisait à son tour naître des vocations ?