Ah, cette douce époque durant laquelle les seigneurs de la cour de récré se pavanaient en bomber Schott. Un sacré trophée dont l’étiquette constituait le Graal, qui transformait ton vieux blouson chiné sur le marché municipal en authentique. Ceux qui n’ont jamais cousu de croco Lacoste sur leur polo ne pourront pas comprendre la puissance du scratch. Pour paraphraser Claude MC, les temps changent, mais heureusement les icônes vintage repartent régulièrement au front. Entre Doc Martens et Chevignon, Schott compte bien imposer sa patte l’année de ses 100 ans, soutenue par une nouvelle collection de combat. Pas pour rien qu’ils équipaient les soldats US en ’40. Prends ça, Hugo Boss. Hormis le bomber aka « flight jacket » me rappelle un tas de souvenirs , impossible de ne pas mentionner le fameux perfecto. Les frères Schott, non pas eux, l’ont lancé dès les années 1920 depuis leur basement new-yorkais. Tu connais la suite, marquée par un succès explosif dans la seconde moitié du XXè siècle : des bikers au rockers en passant par les acteurs hollywoodiens, tout le monde l’a porté. Pas pour rien que Schott l’a mis en évidence dans une exposition consacrée aux 100 ans de la marque. En 2013, ce perfecto se décline en plusieurs teintes, mais bien sûr, sur SURL on ne jure que par le noir. Si le bomber et le perfecto ravivent illico presto la flamme des années 1900, d’autres manteaux intemporels alimentent la gamme. Grosse saveur sur ce caban vert kaki ou bleu marine à la coupe irréprochable, mais surtout ce putain de manteau bombardier illustré ci-dessus complètement fou. D’ailleurs, j’ai pas encore reçu mon exemplaire, à bon entendeur (#blogueurcorrompu). Plus sérieusement, cette pièce tabasse. Le rêve américain. On leur pardonnera la triste collaboration avec American College ou celle avec American Retro, fautes de goût indispensable pour rallier les blogueuses mode et magazines girly à sa cause, pour venter les mérites de leur fabrication. Pour avoir porté deux-trois trucs en rayon, ce genre de robustesse impressionne. On parle ici d’un vrai pardessus, un vêtement anti-choc / anti-froid / anti-tout ce que tu veux, qui prouve le savoir-faire de leurs ateliers. L’histoire de marque, parfois ça dépasse encore le simple discours marketing. Hormis les manteaux, d’autres pièces complètent cette panoplie de l’Américain rustique et stylé : chemises à carreaux, pulls et quelques autres basiques du mec qui va couper du bois en forêt à la hâche, pas avec une tronçonneuse de plumeau. Lourd. Sinon, tu veux savoir ce qui est encore plus lourd ? Pendant 3 semaines, le stand Schott squatte le Citadium Haussmann et met un perfecto en jeu. Pour tenter ta chance, il suffit de te faire prendre en photo sur le stand. Autant dire que les participants de cet album Facebook sont déjà tous frais.
Schott rebombe le torse
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