Skullcandy ? Lorsqu’on m’a contacté pour tester leur dernier produit, je vous avoue que j’étais un brin sceptique. Sans être un maniaque des casques audio, cette marque me renvoyait une image un poil cheap, qui mise plutôt sur une esthétique (hasardeuse) au détriment du confort sonore. Une réputation médiocre qui m’a initialement refroidi, mais après tout, il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis paraît-il …
Au-delà ma pure curiosité, deux infos m’ont motivé à tenter l’expérience. Déjà, les boss de la firme à la tête de mort oeuvrent à redorer son blason : un repositionnement vers des produits de meilleure qualité, toujours en direction du grand public. Une démarche crédibilisée par un bon vieux débauchage des familles : Skullcandy a pioché quelques ingénieurs sons et spécialistes de l’acoustique qui bossaient chez Bose. Ca rassure.
De deux, ce Skullcandy Aviator Edit se démarque par sa logique « edit » : un casque aux teintes personnalisables à souhait, une démarche originale sur ce type de matériel. J’ai donc été convié il y a quelques semaines dans un chouette van place des victoires, pour imaginer et composer mon modèle customisé. Pour coller aux tons hivernaux, j’avais sélectionné le cadre métallique noir mat, des oreillettes de la même teinte et l’arceau en cuir en marron. La petite touche SURL et colorée ? Le câble couleur bleu roi, pour coller aux couleurs du site !
Une dizaine de jours plus tard, le paquet arrive entre mes mains. Premier plaisir : le soin particulier apporté au packaging. Un critère purement marketing certes, mais auquel on fait de plus en plus attention. Là, c’est royal : boitier noir avec le logo incrusté en filigrane, mais aussi une pochette en cuir pour ranger le casque. Pratique, surtout que ce dernier est pliable. Côté design, son style rétro avec des caps confirme le côté « aviateur ». Un look agréable, surtout que les crânes de la marque ne se remarquent quasiment pas. L’ensemble s’avère assez robuste mais pas trop lourd. Bref, un modèle adapté aux nomades qui usent des transports en commun.
Enfin, en testant les performances sonores du matos, j’ai pu vérifier des efforts effectués. Sérieusement, c’est plus que correct, les basses répondent bien sur les gros bangers de rap sudiste, tandis que le rendu des aigus tient le choc. Attention, les mélomanes avertis ne troqueront tout de même pas leur Sennheiser ou leur Audio Technica, on se situe encore ici dans la catégorie des casques grand public. On pourra aussi regretter l’isolation très limitée dans un environnement bruyant, ou le manque de possibilité en terme de customisation, mais par rapport aux anciens produits Skullcandy ça change la donne.
Globalement très convaincu par cet essai, j’en ai profité pour prendre quelques photos du produit. Si vous êtes branchés, retrouvez plus d’infos sur le site internet.