En mai dernier s’est déroulée la phase finale du Paris Factory Industries Créatives – PFIC pour les intimes. Initié par la chaire Entreprenariat de l’ESCP, ce programme met à l’honneur une cinquantaine de start-ups, qui ont pitché leur projet devant un jury d’une petite vingtaine de personnes, dont SURL faisait partie. Mode, arts, web, … Les idées étaient nombreuses, les entrepreneurs convaincants. Cependant, on ne pouvait pas sélectionner tout le monde, donc on a retenu quelques projets qu’on a décidé de présenter sur le site. Le premier, Des Mots et des Arts, démocratisait et réhabilitait l’art parisien à travers des visites et événements culturels. Le second, The Art Co, contribue également à l’accessibilité de l’art, mais cette fois-ci on parle de photographie. Comment ? En connectant grâce à la puissance du web les artistes aux amateurs de photos : une plate-forme qui permet de récupérer des clichés originaux – chaque photographie est produite à 200 exemplaires – en tirage physique. Certaines oeuvres coupent le souffle, comme cette scène de vie prise par Vincent Nageotte depuis la High Line new-yorkaise, qui illustre cette article.
Une idée simple et lumineuse que nous présente Antoine, l’un des fondateurs.
Comment a germé l’idée de The Art Co ?
Quand je me suis mis à la photo, je cherchais un moyen de découvrir de nouveaux artistes et j’ai commencé un blog avec une amie où l’on présentait un artiste photographe amateur par jour… Au fil du temps, je me suis rendu compte que ces photographes méritaient bien plus leur place sur les murs de nos salons que les classiques « Yellow Cab ». J’ai donc pitché au Start Up Weekend de Lille l’idée de permettre à de jeunes artistes de vendre leurs oeuvres en ligne. L’idée a été sélectionné et nous avons remporté le prix du jury, j’y ai rencontré mes associés et ça nous a donné un gros coup d’accélérateur, notamment grâce à l’incubateur d’Euratechnologies.
Neuf mois plus tard, nous avons ouvert le site au public et les oeuvres sélectionnées sont maintenant disponibles en édition limitée sur différents supports (tirage, aluminium, plexiglas) et formats.
Combien d’artistes photographes ont rejoint ce projet ?
Nous avons sélectionné une quinzaine d’artistes pour le moment avec des regards différents, certains architecturaux, d’autres très nature et zen ou encore des artistes ayant parcouru le monde. Nous ne voulons pas nous limiter à un thème en particulier et souhaitons offrir un éventail d’oeuvres très large.
Certains styles d’œuvres attirent-ils plus le public ?
Difficile à dire, il s’agit du coup de coeur de chacun. C’est d’ailleurs pour cela que nous faisons en sorte de proposer des oeuvres très différentes les unes des autres.
A terme, The Art Co compte-il s’ouvrir à d’autres types de supports que la photo ? (dessin, …)
Oui, nous ne souhaitons pas proposer uniquement des photographies mais également d’autres arts graphiques : illustration, street art, peinture…
De ton côté, quel est ton background ?
Pour ma part, je suis diplômé de l’Iteem, j’ai travaillé aux Etats-Unis et en Inde avant de rentrer en France pour lancer The Art Co.
Quels sont tes artistes favoris ?
J’aime beaucoup le travail de Michael Jang et Théo Gosselin pour les plus connus et bien sûr les artistes que l’on a pu découvrir grâce à The Art Co : Philippe Cap, Greg Perrin, Eric Dufour, Scylla, Ludwig Favre…
Que peut-on souhaiter à The Art Co pour les prochaines années ?
De continuer à découvrir et faire découvrir de nouveaux talents, d’intégrer de nouveaux arts graphiques (street-art, peinture…) et de se développer à l’international ;-)
Un projet qu’on soutient à fond, quand on connaît la difficulté que rencontre la plupart des photographe pour vivre de ce métier. Retrouve The Art Co sur le web et sur Facebook.