Si on passe au crible l’histoire du hip-hop, on remarque qu’une majorité de nos rappeurs préférés sont souvent passés par la case prison. Certains y voient même un rite de passage, une ligne à mettre sur son CV de rappeur modèle. Surtout, une réalité : avant d’être des rappeurs stars, nombre d’entre eux sont des thugs et même si la plupart ont abandonné leur hustle pour se consacrer pleinement à leur penchant musical lucratif, certains ont du mal à enfouir leur vieux démons.
« Shit, you only do two days no how. Day you go in, and day you go out. » Avon Barksdale n’avait peut-être pas tort, mais comment tuer l’ennuie pendant cette parenthèse plus ou moins longue ? Pour beaucoup, l’écriture. L’ingéniosité des rappeurs semblent transcendée derrière les barreaux, eux qui parviennent à produire et à diffuser depuis leur cellule. Et si la prison était le vrai adderall des rimeurs, la vraie ritaline d’emcees aux troubles de la concentration prononcés ? On s’est posés la question, puis on a listé les dix rappeurs kainris les plus prolifiques en zonzon selon un obscur barème quantité/qualité de notre création. « I’m shinin in the prison, bitch. »