Nous avons déjà dit beaucoup sur Hyacinthe. Nous avons parlé d’amour avec lui, filmé sur scène et relayé ses errances nocturnes. Ce n’est pas de l’acharnement, loin de là ; n’y voyez pas une puissante forme de lobbyisme de notre part pour vous forcer à aimer le rappeur parisien de 23 ans. C’est juste que l’un des trois visages de DFHDGB, avec L.O.A.S et Krampf, a clairement quelque chose d’intriguant. Il teste à chaque instant, expérimente et s’efforce de créer son propre son. Son propre lui. Avouez que dans un paysage rap où les déjà vu sont communs, c’est plus que louable. Mieux : c’est jouissif.
Le clip de « Tout dépend », l’un des meilleurs tracks de SLRA2 : Mémoire de mes putains tristes, illustre parfaitement ce point. Réalisé par Victor Poullain, il nous transporte dans l’univers chimérique de Hyacinthe. En plein coeur de son imaginaire où il est, au final, bien seul. Perdu au milieu du désert. « Je voulais un clip simple, juste moi dans la nature, nous confie-t-il. C’est un morceau que j’ai fait instinctivement, un peu hybride. Je termine mes concerts avec, il prend une autre dimension en live. »