Et si la véritable mission de Donald Trump, sous couvert de beef avec les deux hémisphère du globe, était de rendre sa grandeur au hip-hop ? La question se pose au vu de la prestation de A Tribe Called Quest, Anderson .Paak et Busta Rhymes aux Grammy Awards. Véritable appel à la résistance face à la tournure de l’actuel climat socio-politique outre-atlantique.
Comme un rapport d’interdépendance, le pire du monde politique semble révéler le meilleur du monde artistique. Parmi les temps forts des Grammys 2017 : Chance The Rapper qui rafle les prix de révélation et album rap de l’année, avec une discographie essentiellement composée de mixtapes digitales et surtout, la magistrale performance d’A Tribe Called Quest….
Les chefs de file de l’ex-Native Tongue Posse ont rendu hommage à Public Enemy avec une milice en uniformes noirs. Busta Rhymes est sorti de sa paralysie faciale pour nous gratifier de quelques piques à l’encontre de « l’agent orange », aka le nouveau président américain.
Comme on le disait lors d’un précédent édito, le mandat de Trump semble « avoir rendu ses couilles au rap game » ; la multiplication des discours et prestations engagées témoigne de la montée en décibels de la fronde populaire. Affaire à suivre.