Oui ça fait quelques temps qu’il est sorti, mais oui nous ne sommes pas pressés dans nos salles de cinéma pour aller le voir. Cependant à la fin du visionnage tardif de cet énorme blockbuster, nous nous sommes senti obligé d’en faire une rapide critique. Et autant vous le dire tout de suite, cela va pas être une critique positive… Donc les pro-Tron, passez votre chemin.
Jeudi dernier, Pathé Bellecour à Lyon. Bien sûr, je choisis la séance en VOST et en 3D, ai-je vraiment le choix ? Dès le début, un message sur l’écran nous prévient qu’une partie du film a été volontairement tournée en 2D. Les vingt premières minutes nous remettent dans le bain de Tron premier du nom sorti en 1982, pour que les plus jeunes (incultes ?) puissent comprendre le film.
Côté graphisme, oui c’est très beau, mais on se lasse quand même au bout de dix minutes de part le côté bien trop sombre visuellement du film. Les lunettes n’arrangent rien… On les a sur le nez, mais personne dans la salle ne sait vraiment quand les mettre. L’effet 3D qui marche le mieux reste les sous-titres (et encore, je suis sympa là). Soyons sérieux, là où Avatar a su exploiter à la perfection les ressources de la 3D, Tron s’est limité au strict minimum. Les deux films peuvent être aisément comparés du fait du buzz qu’ils ont provoqué en lien avec leur réalisation poussée en trois dimensions.
Niveau histoire, c’est du Disney, donc ne vous attendait pas à un script digne d’Inception.
Globalement, Tron est un film assez fade, qui a su jouer sur une très bonne promotion et une BO que l’on a une fois de plus surestimée, composée comme vous le savez par Daft Punk. Certes, les fonds sonores des deux français correspondent relativement bien à l’esprit du film, mais c’est à peu près tout ce qu’on peut retenir d’une production au buzz plus intéressant que son contenu en lui-même.
Cet article fait office d’avertissement plus que de critiques profondément construite, mais c’était mon devoir en tant que rédacteur SURLien de vous avertir pour vous éviter la dépense inutile de vos euros durement récoltés. A bon entendeur.