« Je suis à Paris depuis un an environ, près des Tuileries. Je me sens bien ici même si Londres reste la meilleure ville du monde en termes de musique. Paris est plus calme. À Londres, les gens sont plus ouverts mais paradoxalement, on peut s’y sentir plus isolé. Au Maroc, par exemple, quand on croise un étranger, on lui offre l’hospitalité. » Mos Def n’est définitivement plus. Le rappeur de Brooklyn est désormais Parisien, comme il le confie dans un beau papier paru en début de semaine sur Libération. Et celui qui se fait appeler Yasiin Bey depuis 2011 a toujours des choses à dire : Banksy, Ferguson, les réseaux sociaux, les migrants ou le cinéma. Les sujets abordés sont divers. Et malgré les quelques écarts de l’article – il est faux de dire, en 2015, que les voix mélodieuses sont « raretés dans le rap », tout comme il est faux de dire qu’on donne un concert « de hip-hop », culture qui n’est, toujours pas aujourd’hui, un genre musical – c’est très agréable de commencer la journée avec quelques mots du sage ultime.
Quand Yasiin Bey s’ouvre à Libération
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